7 mai 2007

Il l'a fait. Il est passé devant moi, m'a dit "Salut" et est parti seul à la soirée où nous étions invités.

Le temps de réaliser j'ai couru. Je me suis dit non sans lui c'est pas possible et j'ai couru. Il n'était plus sur le quai du tram et je suis perdu.

Je ne vais pas bien aujourd'hui. Il supporte ça une heure puis c'est tout. Pendant une heure il me dit que ça va aller et courage. Puis, c'est à moi de me remuer mais parfois, je ne peux juste pas.

J'ai pensé arrêter d'enseigner aujourd'hui. Pour la première fois. Je suis rentré lessivé. Et il s'en va se disant sans doute qu'une fois de plus je ne vais pas bien et que je suis trop sensible. Mais moi, bientôt, je ne saurai plus du tout où j'en suis. J'ai peur de perdre l'envie et lui me dit que maintenant c'est bon, je n'ai qu'à me remuer.

Et je voudrais partir moi aussi de mon côté mais non, je l'attends comme un imbécile de peur de rentrer après lui et de ne pas le sentir s'endormir près de moi.

Je lis dans ses yeux que je pèse trois tonnes. Je me pose mille questions qui me font paniquer un peu plus, et mille autres qui n'arrangent rien. Il sait que je suis perdu sans lui.

Je voudrais avoir la fierté de ne pas lui écrire.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Good post.